Plusieurs s’entendront pour dire que la relève scientifique, de même que les chercheurs et chercheuses, ont le devoir moral de communiquer les résultats de leurs recherches auprès du grand public. Cependant, la manière d’accomplir ce devoir teintera la manière dont le grand public recevra cette invitation au partage. Pour illustrer ce propos, rappelez-vous la fois où vous échangiez avec un collègue, et que malgré vos efforts à entretenir la discussion, vous perceviez, par ses manifestations non verbales, qu’il était peu intéressé à la poursuivre VS la fois où vous sentiez une réciprocité dans l’échange que vous entreteniez avec une autre collègue. Dans le premier cas, face au désintéressement de votre interlocuteur, peut-être étiez-vous en train de réfléchir à un prétexte pour mettre fin à la discussion abdiquant ainsi l’opportunité d’un partage avec ce dernier. Le deuxième scénario, quant à lui, offre une issue assez différente en ce sens que l’invitation au partage a été acceptée et qu’un dialogue peut s’entamer.
Ainsi, la communication scientifique va bien au-delà d’un geste de transmission des savoirs : il s’agit plutôt d’un geste qui ouvre la porte vers un réel échange bidirectionnel avec le grand public où le savoir empirique rencontre le savoir expérientiel pour en faire sens. Il me semble alors essentiel que le plaisir et la passion pour la science soient au cœur de la communication scientifique.
Trouvez ce qui vous plaît et vous passionne et joignez-vous à nous pour communiquer la science!
Bonne lecture!
Juliette François-Sévigny pour l’équipe de Sciences 101 – Vulgarisation UQAM